Au sommet d’une vertigineuse montagne d’ordures, dans les fumées. On devine une enfant et un homme aveugle qui la poursuit…
« Dans cette pièce, les forces de la nature décident de peser sur le destin des personnages. On quitte la montagne, pour rejoindre le fleuve qui se jette dans l’océan. On chemine, on se perd, on part à sa propre rencontre, guidé par les étoiles de la constellation de la Chevelure de Bérénice. Fable noire, traversée par la lumière. »
Stéphane Jaubertie
Une petite fille en haillons propulsée de la montagne, un poète clamant ses poèmes dans une chambre d’hôpital, voilà une rencontre improbable. Ils se découvrent et vont mener ensemble une quête,
parcourir un chemin chaotique vers le fleuve.
Empreinte d’humour et de poésie, La chevelure de Bérénice nous invite au voyage et à la rêverie sous la voûte céleste.
Les personnages de ce road-movie nocturne épousent le rythme d’une ambiance sonore industrielle, fusion abrasive de rock et de musique électronique, et de la vidéo qui nous plonge dans des
paysages d’une bande dessinée fantastique et futuriste.
Extrait :
« Le Fou : C’est pas que ça me diminue de m’entretenir avec toi, mais il faut que je concrétise mes projets d’avenir : plus tard, je serai heureux. Et toi, tu vas commencer par te laver, et aimer
ce que tu es. Alors le monde se fera beau pour toi, et un jour, tu seras demain.
Tu tomberas amoureuse de quelqu’un, et ce quelqu’un aimera ce que tu es, et vous aimerez tellement ce que tu es, que la vie prendra cet amour pour modèle jusqu’à son dernier souffle. »
http://www.theatre-ephemere.fr/la-chevelure-de-berenice/
Écrire commentaire